Héros traditionnel, homme intègre endurci par le travail accompli, mais certainement pas cynique et désenchanté, il vit ses aventures dans un avenir proche, dans une civilisation dominée par la technologie et aux prises avec des problèmes tels que la pollution et le Pouvoir écrasant des masses. Les villes sont devenues des mégapoles et l’État, se rendant compte que la police seule ne peut pas faire face à l’augmentation croissante de la criminalité, a encouragé la création d’agences privées partiellement subventionnées par des contributions publiques. L’ Agence Alfa, pour lequel Nathan travaille, en fait partie. La métropole où Nathan vit et travaille n’a pas de nom. En effet, LEI est tout simplement « la City ».
La figure du personnage se situe entre celle du héros immaculé et intrépide et celle de l’anti-héros cynique et décontracté.
Il n’a pas de greffes bioniques ni de pouvoirs extra-sensoriels. Nathan n’utilise l’arme que s’il n’a pas d’alternative. Son salaire d’agent spécial, bien que élevé, ne le rend pas riche : son argent n’a servi pendant des années qu’à payer les soins de sa fille. Et maintenant qu’elle a récupéré et qu’elle est partie pour l’espace, notre héros utilise ses revenus financiers pour construire une nouvelle vie. Nathan se bat pour la justice, mais il n’est pas un croisé. L’une des caractéristiques de la série est que tous les personnages, héros ou criminels, sont peints comme des êtres ayant des raisons - bonnes ou mauvaises - de faire ce qu’ils font. Le dicton c’est qu’il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises personnes. Il y a de bonnes ou de mauvaises actions.
Nathan Never a été créé par Michele Medda, Antonio Serra et Giuseppe (Bepi) Vigna, un trio d’auteurs très actifs dans le monde de la BD.